La Croisière s’amuse « Une grand-mère très spéciale »

Ces deux épisodes de la presque plus fameuse série nautique, ne doivent pas leur caractère particulier à la présence de Ricky Martin, ni à celle de Lana Turner, mais plutôt à une performance de drag king. Dans l’une des trois histoires développées en 1985, « A Gentleman of Discrimination », voici Anne Lester : elle est une informaticienne qui s’est vue refuser un emploi dans une grande boite informatique, par simple misogyne de la part de Larry, le patron. Elle le suit à bord au Royal Princess, (l’équipage quitte le Pacific Princess pour deux épisodes exceptionnels) où elle se fait passer pour Andy, un homme bien viril, pour se venger de lui.

Comme d’habitude l’histoire est ultra simple, voir simplette, d’autant que c’est une histoire secondaire, basée sur les je t’aime - moi non plus habituels, décalés dans le temps, pour faire durer inutilement un faux suspense. C’est la signature de la série.

Ann se travestit donc en homme et devient Andy, et finit par rencontrer Larry au bar. Larry n’y voit que du feu.

Ann réussit à faire reconnaître ses compétences en tant qu’Andy, son personnage est crédible. Mais une femme pogonophile (Kim), lui fait un rentre-dedans tellement appuyé qu’Andy est obligé de fuir.

Le plan d’Ann c’est de piéger Andy, afin de porter plainte contre lui pour discrimination sexuelle. Alors bien évidemment, Larry tombe très vite amoureux d’Ann, et comme un malheur n’arrive jamais seul, elle aussi, en retour.

Larry décide finalement d’embaucher Ann, car en plus de l’aimer, il reconnaît enfin ses compétences. Prise de remord, elle lui dévoile son stratagème. Larry est tout fâché.

Judy joue l’entremetteuse pour les rabibocher autour d’un déjeuner. Ça marche tellement bien que c’en est peu crédible, Larry avoue sa mysogynie de base, elle renonce à son job par amour lui, et il refuse dans la foulée de la voir partir.
Les tourtereaux vivent leur heureux dénouement, en quelques secondes, c’est la magie des croisières probablement.

Ce qui m’intéresse ici, c’est de montrer que dans une série qui n’est pas d’une très grande qualité, l’actrice Linda Purl est vraiment bien maquillée en drag king. Ce qui est était très rare
J’aurais aimé avoir eu droit à une vraie histoire, plus longue et plus développée, sur le sujet drag king.