« Ils réclament toujours le retrait de la loi, pourtant votée il y a dix jours » lance Marie Drucker, avant un reportage inquiétant sur les manifestations contre le Mariage pour Tous à Paris et en région. Une maman derrière sa poussette qui « ne veut rien lâcher », des retraités qui ne veulent pas « changer les règles de la société », encore 30 000 personnes à Paris ont manifesté « dans une ambiance bonne enfant ». Et pour cause, des enfants utilisés en veux-tu en voilà comme étendards à des slogans lgbtphobes, comme à Rennes, Lyon, Toulouse ou Marseille.
À Lyon c’est Frigide Barjot, affublée d’un faire-valoir gay avec son drapeau arc-en-ciel, qui relance 20 ans trop tard le CUC [1], et qui ose encore ajouter « Le mariage c’est la filiation, c’est le fait, biologiquement de faire des enfants », une forme de quasi injonction insensée à la procréation, pour les mariés.
Heureusement, à Rennes ou à Toulouse, des contre-manifestations ont pu avoir lieu en même temps, pour dénoncer l’homophobie ambiante.
Article associé : Mariage pour Tous, et après, la colère ?
Source : à revoir en intégralité sur le site de l’INA [2].

